Depuis deux ans, les chèvres « piquent-niquent » régulièrement dans le jardin ! Il faut dire que l’élevage de chèvres angora nécessite la mise en place de groupes (« lots » en langage d’éleveurs) multiples : il y a les boucs castrés qui deviennent gras comme des petits cochons s’ils mangent de trop, les anciennes (qu’on garde jusqu’à leur belle mort) et qui nécessitent des soins particuliers et BEAUCOUP de tranquillité, les jeunes fougueux, les bébés, les mères en reproduction, les boucs bagarreurs, les exclus de la société, … Bref au programme des clôtures, des parcs, des barrières en tout genre. Oui mais lorsqu’il faut faucher et récolter le foin ?? Ha ha …. Compliqué !
Bon toujours est-il que pour notre petit bout de jardin, bien pratique pour des petits lots en installation temporaire, c’était le moment d’engager quelques travaux. Les 17 bébés nés, le cheptel s’est considérablement agrandit, il fallait donc que les boucs laissent leur parcelle à la jeune génération !
Au programme donc : clôtures TREEEES solides, et une petite cabane « nomade », exclusivité du Mohair du Maine pour pouvoir balader sa maison où on veut, comme l’escargot, en fonction de l’herbe qui pousse et de la place en champs.
Voici donc le premier prototype de la cabane, à améliorer à l’usage bien sûr, nous ne manquerons pas de recueillir les avis de Justin, Oréo, Obélix et Nutella !
Et oui, nomade on vous dit !!!
Orientée tout bien comme il faut spécial Brisanne (SURTOUT pas au Sud !) donc à L’Est pour le soleil du matin,avec un petit retour en cas de vent, ombre l’après midi, sous la fraicheur des Frênes… que du bonheur !
Bon, le grillage bien fixé, nous avons lâché les loulous, qui ont eu vite fait de tester la solidité de l’ouvrage !!
Rassurés, on a fait du costaud (en même temps on commence à les connaitre nos loustics !). Nous les laissons prendre possession des lieux.
Quelques heures plus tard, après quelques pleurs et beaucoup d’interrogations sur le fonctionnement de la cabane (Nutella a été persuadé pendant une bonne partie de l’après midi qu’il fallait rentrer par derrière…) les loulous ont trouvé leur place sous le cerisier préféré de notre regretté Garshan…
« Auprès de mon arbre, je vivais heureux… »